Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline

Coraline L. Ven 29 Mai - 23:19

Quel est le fonctionnement d’un système de sécurité d’un évènement tel que le sommet de l’Otan ?

INTRODUCTION

Nous avons choisi d’étudier les dispositifs de sécurité mis en place lors d’un Sommet de l’OTAN car la ville de Strasbourg a été choisie pour le 60ème anniversaire de la signature du Traité.

L’organisation du Traité de l’Atlantique Nord est une alliance de 28 pays réuni pour accomplir les objectifs laissés par le traité de l’Atlantique Nord signé le 4 avril 1949. Le rôle fondamental de l’OTAN est de sauvegarder la liberté et la sécurité. L’OTAN se consacre au fait de défendre ses Etats membres contre l’agression au principe qu’une attaque contre un ou plusieurs membres serait considérée comme une attaque contre tous.
Et un sommet de l’OTAN consiste à réunir les chefs d’Etat des pays membres pour évaluer et mettre à jour la stratégie de l’alliance. Ce ne sont pas des réunions régulières, mais ils sont des moments importants dans le processus de prise de décisions de l’alliance à haut niveau. Les sommets voient souvent l’introduction de nouvelles politiques, l’invitation de nouveaux membres, le lancement de nouvelles initiatives ou la construction de partenariats avec des pays non membres.
Ainsi, le 3 et 4 avril 2009 s’est déroulé le sommet de l’OTAN en France, dans la capitale européenne : Strasbourg. On notera tout de même le retour de la France dans la structure militaire au mois de mars 2009.

Ce qui nous intéresse aujourd’hui est le système de sécurité déployé pour ce genre d’évènement. Ainsi, on regardera d’abord les dispositifs mis en place avant l’OTAN et par la suite la sécurité pendant l’OTAN.

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i10

[/img][b][center]

I/ Dispositifs mis en place avant le sommet de l'OTAN

a) Zone de sécurité et réglementation de la circulation.

Pour la sécurité du sommet de l'OTAN, des zones de sécurités ont été mises en place. Des zones rouges étaient à accès interdit elles encerclaient le Palais de la Musique et des congrès, le Stade universitaire et enfin le Palais Rohan et la Cathédrale.
Les deux zones oranges était à accès très surveiller , elles étaient plus étendue que les zones rouges, l'une comprenais le Stades universitaire et le Palais de la Musique et des Congrès, et l'autre comprenais la Cathédrale et le Palais Rohan.
Les zones de sécurités étaient fermées hermétiquement par du matériel ou des hommes. Seul les résidents ou professionnels, avait le droit d'y circuler à vélo ou à pied, sur présentation d'un laissez-passer délivré par la police. L’accès se faisait sur présentation d’un badge et d’une pièce d’identité.
Dans les zones orange, la circulation automobile était fortement réglementée. Seuls les véhicules des résidents qui ont sollicité une pastille à coller sur le pare-brise, ainsi que les véhicules des services de police ou d’urgence préalablement identifiés auprès des postes de commandement y avait accès. Le stationnement y était limité.
Dans les zones rouges, au plus proche des sites, les accès étaient uniquement piétons et vélos. Aucune circulation automobile ni stationnement n'était autorisés.
Les points de passage, gardés par des policiers, étaient les seules entrées possibles pour les résidents en zone de sécurisation. Les riverains on fait l’objet d’un contrôle de police à chaque barrage.
280 caméras était pointées sur les 80 sites à surveiller comme par exemple l'aéroport de Entzheim ou encore la passerelle des Deux Rives.
A trois jours avant l'accueil des chef d'état, le dispositif de sécurité était encore monté d'un cran, le périmètre de sécurité s'est étendu à l'élément aquatique avec des plongeurs qui on scruté l'Ill et ont surtout inspecter les coques des péniches bars.

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i11

[/img]

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i12

[/img]

b) Les voies de circulations.

Pont de l'Europe était fermé, l'autoroute était coupé dans les deux sens, entre Entzheim et Reichstett.
Les transports en commun étaient eux aussi très perturbés, à partir du jeudi 2 avril, le tram B et les bus ne desservaient plus les stations de la zone orange.
Les interdictions de stationnement étaient très nombreuses, les habitants devaient garer leurs voitures dans des parkings réservés aux habitants des «zones» sous peine d’une contravention de 35 €.

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i13

[/img]

c) Les établissements scolaires et les magasins.

De nombreux collèges et Lycées de la CUS ont fermés leurs portes dès le soir du jeudi 2 avril, n'étant pas sûrs de pouvoir réunir l'encadrement nécessaire à la sécurité des élèves à cause des conditions de circulation. Les fermetures d'autoroute annoncée, rendaient difficile les trajets des enseignants.
De nombreux magasins de la "zone" ont fermés leurs portes car ils craignaient une absence de clientèle.

II/ La sécurité pendant l'OTAN

a) La ville en bleu.

- 9 000 policiers et gendarmes sont mobilisés du côté français et 14000 du côté allemand,
- 6 200 CRS et gendarmes mobiles,
- Un demi millier de policiers du Service de protection des hautes personnalités,
- 900 policiers de la Direction centrale de la Sécurité publique,
- 800 gendarmes vont ainsi renforcer les effectifs sur place, selon le ministère,
- 85 unités mobiles de maintien de l'ordre,
- 75 chevaux de la Garde républicaine
- S'y ajoutent les spécialistes du RAID, du GIGN et du GIPN.
On observe aussi une forte présence des policiers en civils afin de mieux se dissimuler dans la masse pour s'informer des manifestations : " Dites, vous le connaissez le gros en noir, là-bas ? Ouais, ne déconne pas, c'est notre chef ! " Source: DNA
- Les pompiers et militaires sont aussi "réquisitionnés", au nombre de 500 :
- Pompiers volontaires et professionnels,
- Les membres de la protection civile,
- Les forces de l'ordre militaire (terrestre et fluvial),
- Des équipes cynophiles.
Ils viennent de tout l'est de la France, mais aussi de la région lyonnaise et même de la Corse.

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i14

[/img]

b) Strasbourg équipée.

- Postes de secours avancés,
- Camions de décontamination et masques à gaz,
- Véhicules blindés,
- Visières et bouliers,
- Snipers au dessus des bâtiments,
- Batteries de missiles solaires ont été installées tout autour de la capitale alsacienne,
- Les plaques d'égouts ont été scellées et les poubelles condamnées,
- Canons/lances à eau et grenades lacrymogènes,
- Une multitude d'hélicoptères:

Le ciel alsacien sera sous très haute surveillance, a indiqué le général de brigade aérienne Christian van Duynslager.
"Nous aurons en permanence des radars aéroportés, des Awacs de l'Otan ou français. Trois Mirage pourront décoller de Dijon. Nous aurons aussi six Tucano à Colmar pour le guet aérien. Deux sites de missiles Crotale et des guetteurs à vue avec caméra thermique complètent ce dispositif. Les Allemands qui participent à cette «bulle» auront six F4 Phantom et des hélicoptères", a-t-il dit.
Le coût de toutes ces mesures est estimé à 110 millions d'euros, dont 60 millions pour la France.

c) Les anti-Otan.

Les anti-Otan se sont installé dans le quartier de la Ganzau à Strasbourg et forme un village "à part".

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i15

[/img]

Plus de 3000 personnes sur le site: extricable mélange, activistes ostensiblement organisés, quasi-militarisés, essentiellement des jeunes gens.
On assimile le village par Woodstock ou encore Camp retranché.
Les anti-Otan sont tous vêtus et masqués de noir et armés de barres de fer.
Un représentant de la coordination anti-Otan évoque des actions illégales sans doute, mais pas nécessairement violentes: " Il y a aujourd'hui beaucoup de gens qui arrivent et n'ont pas forcément l'habitude de ce genre de rassemblement. Ca complique un peu les choses. On va entrer dans une logique de confrontation directe, mais si vous pensez qu'on va sortir tout de suite les cocktails Molotov, je vous rassure..."

Jeudi 2 avril, beaucoup d'interpellations: 330 personnes ont été interpellées et 105 placées en garde a vue, 2 anti-OTAN ont été déférés pour être jugés en comparution immédiate.

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i16

[/img]

CONCLUSION

En conclusion, on peu dresser un bilan chiffré du sommet de l’OTAN pour voir si un tel système de sécurité est efficace.

Le cœur de Strasbourg a été volontairement surprotégé au détriment d’autres quartiers. Il est clair que la priorité était le sommet où se trouvaient les grands de ce monde.
Ainsi, on peut constater d’importants dégâts :
- On peut commencer par noter 3 bâtiments partis en fumé dû aux « casseurs » : un hôtel, un poste de douane et une pharmacie. Tous trois situés dans le quartier du port du Rhin.
- 350 personnes ont été interpellées.
- 50 blessés légers dont 15 parmi les forces de l’ordre.

Finalement, la sécurité des personnes a été privilégiée à la sécurité des biens.

[img]

Synthèse du groupe: Caroline, Laura et Coraline Clip_i17

[/img]

Source:
DNA
Internet